The Third est une gazette annuelle, que nous publions lors de notre anniversaire. On y raconte notre histoire, les coulisses de la société et diverses petites choses de notre quotidien dans un ton léger et pas prise de tête. Ce petit journal est aussi notre catalogue (sympa et utile). Nous l'offrons gratuitement dans chaque commande, mais cela dans un temps donné et dans la limite des stocks disponibles.

Pour ceux qui l'auraient raté, nous présenterons ici (sur deux post) le contenu du deuxième numéro du journal The Third.

Voici donc la suite de The Third numéro 2.

Third en force

C’est accoudés à un tonneau (dans un bar, pas sur un bateau) que nous avons été saisis par l’envie d’ouvrir le prisme des possibles de Third. Ce soir-là, en terrasse et armés de Punk IPA, nous avons refait le monde, le nôtre en tout cas. On a parlé de monter une nouvelle franchise NBA : le Frenchy de Montréal, de construire un building « brandé » 3rd dans Manhattan (ce qui n’est plus vraiment en vogue, surtout en ce moment) ou de créer notre propre marque de streetwear, mais l’idée la plus brillante se révéla être la plus évidente : « Et si on faisait des livres sur les mangas, les comics, le cinéma, les séries télé ? Sur tout ce qu’on aime, en fait. » Bah oui, tiens ! Si on faisait ça ? Et on s’est lancé, tout simplement ; et tout aussi simplement avec l’œuvre de pop-culture la plus marquante de notre génération : Dragon Ball.

Une fois ce nouveau projet validé, on trépignait d’excitation à l’idée de vous en parler, impatients de commencer le travail. À la rédac, on sautait partout (métaphoriquement, calmez-vous) ! En fait, nous avions retrouvé l’effervescence de nos débuts, à tel point que nous avons même pensé à l’écrire nous-mêmes, cet ouvrage — il a vraiment fallu calmer Nico, car il avait déjà le plan en tête et le stylo à la main : oui, il écrit avec un stylo, pas vous ? Faute du temps nécessaire, nous ne pouvions raisonnablement pas relever ce défi. Et puis, nous avions en tête une autrice : Valérie Précigout, avec qui nous parlions de collaboration depuis très longtemps. Son amour pour la saga de Toriyama et la qualité de son travail ont eu tôt fait de nous convaincre.

Commencer par Dragon Ball sonnait pour nous comme une évidence. Sur notre tonneau, le soir de la création du label « FORCE », c’est même le premier livre que nous avons évoqué. Ont suivi trois ou quatre autres noms, mais nous n’allons pas tout vous dévoiler. Pour autant, nous pouvons préciser que les héros Marvel figuraient en bonne place dans notre classement fantasmé… Comme nous écoutions tous les deux le podcast Les Clairvoyants, dédié au Marvel Cinematic Universe, on s’est dit : pourquoi ne pas en faire le sujet de notre deuxième ouvrage du label ? Faskil, l’animateur de l’émission, avait qui plus est commencé à rédiger des dossiers importants sur la genèse de ce phénomène. Toutes les conditions se trouvaient donc rassemblées : le projet fut lancé. La suite, vous la connaissez, elle n’est que littérature.

Pour finir au sujet de « FORCE », faut-il vous faire l’affront de vous demander si vous avez compris le jeu de mots ? Non ? Bon, on préfère ça.

L’avenir est dans la jeunesse

Vous l’avez compris, 2016 fut une année d’ouverture. Ouverture vers l’étranger comme vers de nouveaux horizons éditoriaux. Le label « FORCE » nous permet à présent de traiter tous les domaines de la pop-culture. Il nous restait néanmoins une frange des lecteurs à conquérir : les enfants !

Pour plusieurs raisons, nous envisagions depuis quelques années de réaliser un livre pour enfants. Tout d’abord, il faut savoir que l’édition jeunesse constitue le marché le plus concurrentiel. Il est donc nécessaire, pour se faire une place dans cette jungle, de se montrer extrêmement novateur et original. Avec tous nos projets sur le feu, nous n’avions pas réellement pour ambition pour Noël 2016 de nous retrouver dans cette arène au milieu d’éditeurs chevronnés. C’était simplement une envie que nous gardions dans un coin de nos têtes. Jusqu’au jour où un spécialiste de l’horreur, du sang et des viscères, responsable de la rubrique « jeux vidéo » du magazine spécialisé Mad Movies (vraiment des mauvais garçons), coauteur des ouvrages sur les séries Resident Evil et Silent Hill, nous propose d’écrire un livre documentaire tout mignon pour les enfants de huit à dix ans. Au côté de sa compagne, Julie Gantois — que nous connaissons très bien, car c’est notre maquettiste principale —, le bourrin au t-shirt arc-en-ciel Bruno Provezza nous a littéralement scié les pattes avec son projet, à l’opposé de son domaine habituel. Bon, soyons honnêtes, nous sommes un brin mauvaises langues. En effet, nous étions au courant que ce duo avait déjà signé plusieurs livres jeunesse.

Julie et Bruno nous ont donc présenté un synopsis complet et quelques planches de ce qui allait devenir l’album Le Professeur Polymathus dans une brève histoire du jeu vidéo. Très rapidement, nous avons été emballés par ce projet. L’histoire de ce professeur fantasque aux allures de hipster parisien nous a beaucoup fait rire. Mais, surtout, c’est l’ambition de l’album qui nous a charmés : rassembler autour d’un livre parents et enfants grâce à l’histoire du jeu vidéo. Qui pourrait rêver mieux ?

On n’oublie pas le jeu vidéo

Non, on ne l’oublie pas du tout, même. L’ensemble de ces projets ne représente qu’une part mineure de notre planning. En effet, les ouvrages du label « FORCE » se limiteront à deux ou trois nouveautés par an, alors que notre livre jeunesse était plus ou moins un coup d’essai (aucun tome II du Professeur Polymathus n’est prévu pour le moment). Pour nos lecteurs uniquement passionnés de jeux vidéo, aucune inquiétude à avoir, donc : notre préoccupation de chaque jour reste de vous proposer toujours plus d’ouvrages de qualité, sur des séries de plus en plus variées.

C’est pour cela que nous avons lancé — toujours en 2016 — notre premier livre consacré à une franchise « PC ». Si les guillemets sont de rigueur, c’est que les sagas en question sont les héritières d’une philosophie « PC » plutôt qu’à proprement parler des exclusivités — et pour cause : Half-Life, The Elder Scrolls et Fallout sont des séries qui ont vu paraître leurs derniers épisodes sur console. Comme avec le premier livre de notre collection « Saga » (Zelda) et celui du label « FORCE » (Dragon Ball), nous avons donc entamé notre série d’ouvrages destinés à l’élite de la master race par une icône incontournable du monde PC : Half-Life.

Même si ce n’est pas sans raison que nous portons l’estampille « console-Japon-RPG », nous sommes bien sûr au fait que les titres PC regorgent d’univers passionnants, de gameplays innovants et de héros mémorables. Encore une fois, le constat fut pour nous simple à dresser : pourquoi ne pas traiter de ces grandes sagas ? Elles ont tout autant de choses à raconter que les jeux que nous aimons personnellement. Comme à son habitude, Carta, il faut bien le dire, nous a longtemps travaillés au corps. Pécéiste au clavier mécanique, le jeune Thomas nous rabâche sans cesse les vertus des premiers Fallout, de Half-Life 2 ou de Skyrim… Très bien, dans ce cas, trouvons les meilleurs auteurs pour cette mission ! Easy, comme diraient les kids (hommage à Medoc, un homonyme avec qui on passe beaucoup de quality time) ! Nous avons dans notre panier d’auteurs de grands spécialistes avec qui nous avons déjà collaboré et qui sont dans les starting-blocks pour commencer un ouvrage bien à eux. Ces experts de la souris, ces professionnels de la molette se nomment Yann François (JV le Mag), Franck Extanasié (Fox, Les Tauliers) et Erwan Lafleuriel (ex-Joystick, IGN), qui tiennent respectivement la plume des ouvrages sur Half-Life, Skyrim et Fallout. Vous avez déjà pu parcourir les deux premiers, sachez que le troisième est prévu pour septembre, à l’occasion d’un anniversaire… — BOUM ! Annonce exclusive, rideau de fumée jailli d’une boule de ninja, sortie spectaculaire dans le plus grand des calmes…

Le turfu

L’année 2017 sera le théâtre de nos aventures en terre inconnue (merci, Fredo, pour la formule). Tels des Christophe Colomb du jeu vidéo, nous allons tenter d’investir les rivages de l’oncle Sam, mais aussi tout le Commonwealth, la Norvège, la Finlande et un bout des Pays-Bas, tiens ! C’est un peu le grand saut dans le vide pour nous : après avoir fait traduire (par la vente de manuscrits) certains de nos ouvrages en espagnol, en italien et en russe, pour la première fois nous allons éditer nous-mêmes nos livres à l’étranger. Le défi est immense ; malgré tout, chers amis francophones, inutile de « capoter » (on a bien dit qu’on parlait même aux Québécois) ! Traduction : il n’y a pas de raison de paniquer. En effet, le marché français reste notre territoire de cœur, celui pour lequel nous continuerons de produire de beaux ouvrages, toujours, envers et contre tout (les « nous » du futur, dans leurs villas de Melrose Place, se marrent bien).

Au-delà des livres bien réels et en numérique, 2017 sera aussi une année pleine de surprises et d’anniversaires — étonnant, pour une nouvelle année, n’est-ce pas ? Nous vous en parlions il y a quelques lignes, en septembre nous célébrerons la saga Fallout par un ouvrage qui reviendra sur l’ensemble des épisodes. Juste pour nous la raconter un brin, nous tenons à vous dire que c’est Brian Fargo qui en signera la préface ! Trois mois plus tard, en décembre, donc, ce sont tout simplement les trente ans de Final Fantasy que nous fêterons. Vous le savez, cette franchise est restée très, très importante à nos yeux. À l’évidence, nous ne pouvions passer à côté d’un tel événement. N’insistez pas, pourtant : vous ne saurez rien. Sinon que l’on vous prépare de nombreuses surprises de circonstance…